Développement durable

Inflation et chômage

Inflation et chômage : théories et politiques

Inflation et chômage sont deux problèmes fondamentaux des économies capitalistes, avec des approches théoriques et politiques nombreuses.

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L’analyse libérale

Elle apparaît avec les classiques mais ne s’impose complètement qu’avec les néo-classiques : existence de l’équilibre automatique de plein emploi non inflationniste, l’intervention de l’état est néfaste.
- Les fondements de l’analyse
• équilibre sur le marché du travail : emploi, chômage, production
Le marché du travail détermine le salaire réel, le niveau d’emploi à partir de la confrontation de la demande et de l’offre de travail. A partir du niveau d’emploi déterminé , on obtient le niveau de production.
Pour eux, le chômage ne s’explique que par le blocage du mécanisme du marché (smic pe).
• équilibre sur le marché des titres (ou fonds prêtables) : l’égalité épargne-investissement
Le taux d’intérêt est le prix de la renonciation à la consommation présente ou la rémunération de l’abstinence. L’S augmente avec le tx d’intérêt. L’investissement réagit en sens inverse. Selon la théorie libérale néo-classique, l’égalité entre l’épargne et l’investissement se réalisera par la variation du tx d’intérêt. C’est un régulateur automatique, à condition que rien n’entrave le libre fonctionnement du marché.
• équilibre sur le marché des biens
Y=C+S et Y=C+I , si S=I, on a forcément égalité entre offre et demande de biens au niveau global. Au niveau d’un marché, les ajustements se font par les prix.
• le marché de la monnaie
Approche quantitativiste et dichotomie secteur réel/monétaire : les grandeurs réelles ont été déterminées par les marchés précédents. Il ne reste plus qu’à fixer les grandeurs nominales (cad le niveau des prix), c’est le rôle de la monnaie.
- la politique économique
L’équilibre de plein-emploi est automatique, la politique économique n’a donc pas lieu d’être. Toute politique monétaire est inefficace, car elle n’a de conséquences que sur le niveau des prix. Toute politique budgétaire est aussi inefficace pour financer un déficit budgétaire. Si l’état émet de la monnaie supplémentaire, on retrouve l’inefficacité de la politique monétaire. Si l’Etat émet des emprunts, il y aura hausse du taux d’intérêt et baisse de l’investissement privé (effet d’éviction).
- les principales critiques
L’homo-economicus, critique de la valeur-utilité, la neutralité de la monnaie, la substituabilité des facteurs de production, des coûts marginaux nécessairement croissants (éco d’échelle), sur l’agrégation des fonctions individuelles (le tout n’est pas forcément la somme des parties).

L’analyse keynésienne

• approche théorique
Du fait des anticipations des entrepreneurs, la demande effective est la prévision des recettes et donc la prévision de production, ce qui donne le niveau d’emploi, c’est la demande que les entrepreneurs décident de provoquer (par les revenus qu’ils distribuent à ceux qu’ils ont décidé d’employer).
- la fonction de consommation
elle est fonction du revenu mais augmente moins vite que celui-ci.
- la fonction d’investissement et le taux d’intérêt
le niveau d'investissement ne dépend que du taux d'intérêt. Pour Keynes, le taux d'intérêt est un phénomène monétaire. Les individus ont une préférence pour la liquidité. Ils n'accepteront de renoncer à celle-ci qu'en échange des avantages qui sont représentés par le taux d'intérêt.
Keynes se prive donc du mécanisme régulateur du taux d'intérêt. On n'a plus spontanément égalité entre épargne et investissement, celle-ci sera uniquement ex-post par le jeu des variations du revenu.
Toute l'épargne n'est pas forcément investie (négation de la loi de Say), l'épargne n'est pas forcément une bonne chose.
- le multiplicateur
• La mécanique keynésienne et l'équilibre économique
l'égalisation entre inflation et épargne n'est pas immédiate et automatique par le canal du marché mais se fait indirectement (ex post) par l'intermédiaire d'une variation du revenu.
possibilité d'une politique monétaire ou budgétaire,
il existe un équilibre de sous-emploi, lorsque la demande est insuffisante. Pour keynes, l'équilibre sur le marché du travail ne peut être réalisé par une baisse du salaire (action des syndicats, baisse de la consommation qui suivrait la baisse du salaire).
• La politique économique
- inefficacité relative de la politique monétaire. Elle est en principe efficace car un accroissement de la quantité de monnaie devrait entraîner une baisse du taux d'intérêt, d'où une augmentation de l'investissement. Mais il faut que la préférence pour la liquidité ne s'accroisse pas en même temps qu'augmente la quantité de monnaie en circulation et que l'investissement soit suffisamment sensible à la baisse du taux d'i, ce qui est loin d'etre certain.
De plus situation de blocage avec la trappe à liquidités : taux d'intérêt minimum en-deçà duquel il est impossible de descendre car la préférence pour la liquidité est totale.
- efficacité totale de la politique budgétaire, sauf fuites dûes aux importations.

Quelques moyens d’expliquer l’inflation :
- on assiste non pas à la concurrence (prix bas) mais à des oligopoles qui fixent les prix qu’ils souhaitent.
- Succession de luttes ouvrières.
- homogénéisation à l’ensemble des branches, même moins productives
- généralisation des revenus au pourcentage.

 

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